Son fonctionnement, son rôle :
L’Ulis (Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire) de l’Institut de la Sainte Union accueille des élèves porteurs de Troubles Spécifiques du Langage et des Apprentissages. Les TSLA sont couramment appelés « dys » : dysphasies, dyslexies... L’ULIS Ecole a pour vocation de permettre à ces élèves de bénéficier d’un enseignement adapté à leurs besoins. Les enfants (orientés par la MDPH : Maison Départementale des Personnes et du Handicap) sont inclus dans une classe dite ordinaire (du CP au CM2) qui sera leur classe de référence. Dans cette classe, ils suivent les apprentissages qu’ils sont capables d’effectuer, parfois avec des adaptations pédagogiques mises en place par les enseignants sur les conseils de l’équipe éducative en partenariat avec l’enseignante spécialisée. En parallèle, ils bénéficient d’un enseignement spécialisé dans le cadre d’un regroupement dans le dispositif. Celui-ci accueille 12 élèves maximum âgés de 6 à 12 ans. Les besoins spécifiques de chacun sont évalués par l’enseignante spécialisée et un projet individualisé est établi. L’emploi du temps de chaque enfant est donc défini en équipe afin de répondre à ses possibilités et à ses besoins.
Quelques exemples d’activités ou de méthodes spécifiques proposées en ULIS Ecole :
Ø L’apprentissage de la lecture par imprégnation syllabique : j’apprends des syllabes car je n’arrive pas à entendre et à isoler des sons.
Ø La lecture par opposition syllabique : on colore une syllabe sur deux en rouge et en bleu car je ne sais pas où s’arrête la syllabe, par exemple, si je vois « banane », je ne sais pas si la 1ère syllabe est BA ou BAN, si je lis banane je peux lire et comprendre le mot. Les lettres muettes sont grises car je ne sais pas si on doit les dire ou pas.
Ø Utilisation de la méthode Borel-Maisonny : j’apprends à associer un son à un geste car j’ai parfois besoin d’utiliser mon corps pour mémoriser, et si je n’entends pas bien le son, le geste m’aide à écrire les bonnes lettres.
Ø La classe a un compte Twitter (@UlisEcoleDouai) pour apprendre à communiquer par écrit, cela permet aussi aux parents de lire ce qu’il se passe dans la classe et d’en reparler à la maison avec l’enfant.
Ø Sur Twitter, on participe à des projets, notamment la Twictée : c’est une dictée collaborative avec des classes partenaires qui nous corrigent et que l’on corrige. Le but du jeu est d’apprendre à réfléchir sur l’orthographe et de se construire des outils.
Ø « Chaque jour compte » et c’est pour cela que nous comptons les jours de classe. Derrière cette activité se cachent de multiples compétences qui permettent de construire l’apprentissage du nombre. De plus, lors du 100e jour de classe (en avril), le groupe fait la fête et participe à des activités autour du nombre 100 avec exposition de collections de 100 objets récoltés en cours d’année et mis en valeur avec une réalisation artistique. A ces activités se joignent généralement les classes de CP.
Ø Des outils sont construits pour moi, selon mes besoins.
Pour conjuguer :
Pour compter :
Pour écrire :
